Un jour particulier d'élection où comme tous, je suis interrogée sur de grands choix , j'ai la conscience  intime et constamment renouvelée, de "faire de la politique" tous les jours et j'ai le sentiment de m' exprimer beaucoup plus fortement par l'ensemble de mon comportement que par  le choix d'un jour, arbitraire  mais néanmoins nécessaire, d'une personne ou d'une liste.. et je crois infiniment qu'il en est de même de chacun d'entre nous, citoyen .français, mais beaucoup  l'ignorent et isolent l'acte politique  d'un jour à celui d'une personne  choisie par d'autres...se permettant ensuite une liberté comportementale dénuée de toute culpabilité  .. Ainsi ils  confient , parfois avec légèreté, à une personne le plus souvent inconnue, choisie dans l'ombre,  le soin de régler les grands problèmes politico culturels de leur pays qui influeront  pourtant sur toute leur existence, celle de leurs enfants. et même de leurs petits enfants..
 Cette vision , réductrice, mais  lourde de conséquences , l'histoire nous l'a  sans cesse démontré , peut conduire à des désastres irrémédiables . pour l'individu, pour  le pays,  pour la planète..
Il convient de souligner ici,  encore et encore,  le rôle éminent  de l'éducation  donnée dans les  familles ,aidées  par l'école ..qui anticipe l'éducation  individuelle tout au long de la vie.et la participation civique du citoyen tous les jours de sa vie.

" La patience est le devoir,
La patience est la vérité,
La patience est le Véda des ascètes,
Et les mondes les plus élevés sont réservés à ceux dont la patience a toujours surmonté la colère"

Notre vie disais-tu si contente de vivre
Et de donner la vie à ce que nous aimions
Mais la mort a rompu l'équilibre du temps
La mort qui vient la mort qui va la mort vécue
La mort visible boit et mange à mes dépens

Morte visible Nusch invisible et plus dure
Que la faim et la soif à mon corps épuisé
Masque de neige sur la terre et sous la terre
Source des larmes dans la nuit masque d'aveugle
Mon passé se dissout je fais place au silence.

 Actuellement,  l'approche du handicap par l'âge, conduit à distinguer les personnes de moins de 60 ans et celles de plus de 60 ans relevant du statut  des bénéficiaires du minimum vieillesse.et par extension  depuis 2002 ,de l'allocation personnalisée d'autonomie  (APA) puisque  dépendantes. Les premières sont bénficiaires de la prestation de compensation du handicap (PCH) prévue par la loi du 11 février 2005 ce qui représente  assez injustement , des aides plus importantes que  celles fournies par l' APA .  
Les dispositifs financiers et techniques de compensation du handicap ne devraient plus être régis par la barrière de l'âge,  ce qui implique de nouvelles orientations à envisager car toutes  les enquêtes montrent que, les progrès de la science aidant, les chiffres d'aujourd'hui  concernant la dépendance augmenteront de manière significative chaque année..
Mais il est vrai  qu'une politique de l'âge doit dépasser une politique à destination de personnes âgées. Elle doit toucher toutes les générations et l'ensemble de la politique d'un pays. en repensant tout le système social ,car une distinction par l'âge ne peut être que source de discrimination ce qui est malheureusement le cas en France de nos jours.