Les pensées du déclin sont avant tout des pensées de temps troublés, c'est-à -dire d'époques qui se sentent menacées et en définitive capables  de mourir .Quand la tempête s'abat sur le monde, aux illusions succèdent des désillusions. Ce qui devrait être un progrès,se traduit par une perte , en spiritualité et en autocontrôle ...

A la fin du XIX ème siècle, siècle du "progrès" et du Romantisme, les théories du déclin se multiplient. Après la remise en cause de la rationalité cartésienne mathématique puis de l'enthousiasme des Lumières, l'idéal positiviste et scientiste du "progrès" se convertit , en dépit ou à cause des résultats positifs de l'évolution scientifique, en triomphe du nihilisme et débouche sur la conscience, fondée ou non, d'une impasse .Les multiples théories du déclin sont issues d'un"malaise dans la civilisation" largement ressenti selon Freud ....

Malgré sa superficie, très relative  avec ses 550 000 km2, ses  quelques 63 millions d'habitants, la France conserve des atouts et elle peut encore jouer un rôle attractif grâce la notoriété de son lourd passé culturel, dans le monde, pourtant  dur, instable qui apparaît aujourd'hui . Il convient, pour cela, que l'opinion française abandonne le sentiment de supériorité qui caractérise  d'ailleurs de manière générale les Occidentaux, convaincus de la force de leurs "valeurs" .. le maître - mot pourrait être " l' adaptation" à la réalité du monde moderne et à une nouvelle gouvernance où le pays du vieux monde qui est le nôtre devrait jouer un rôle , nouveau,  important, efficace ...

 Nous sommes livrés pieds et poings liés, à la cupidité des spéculateurs qui contribuent à un empoisonnement  généralisé  des populations par la cosmétique  .. par l' alimentaire  ... c'est ainsi qu'aujourd'hui, plusieurs produits commencent à être proscrits : exemple le paraben et bien d'autres dont nous sommes des victimes sans défense malgré la lutte sans merci  mais souvent impuissante de certaines organisations bien informées .

La connaissance spontanée ne parvient pas à se dégager de la subjectivité car elle est faite d' impressions individuelles, d'opinions commandées par des circonstances accidentelles, souvent aussi par des préjugés..Elle ne nous donne ainsi qu'un demi savoir , incomplet, incertain, trompeur, d'une efficacité très restreinte, source de  quiproquos et de conflits." Il n'y a de science, disait Aristote, que du général" .
Nous ne pouvons donc jamais connaître les faits particuliers.
Sans la science, la puissance de l'homme sur la nature serait infiniment réduite . A l' heure du réchauffement climatique, ne faut-il pas  déplorer cette influence?!