La soirée,du 19 octobre , organisée à Camblanes, très agréable, consacrée au conte, m'a replongée dans cette dimension nostalgique du
symbolique qui s'oppose à l'imaginaire dans son approche de pureté manichéenne. J'ai été enchantée d'y retrouver tout l'univers du structuralisme linguistique :
De Saussure, Roland Barthes, Lacan ou Todorov, pour qui, les sujets sont saisis dans un tissu de relations qui les dépassent et déterminent en même temps la "position" en les
qualifiant comme sujets désirants , travaillants, produisants... l'Autre, constitutif du sujet, car il en structure l'inconscient, n'est précisément dans cette relation duelle,
qu'un pôle imaginaire sur lequel le moi projette amour et haine mais par le moyen duquel aussi, il opère un rapport d'identification à celui-là même qu'il désire être .
La structure du conte, toujours identique, conduit les personnages d 'une situation initiale, à la situation finale via un transit opératoire où se situent la ou les situations de
déséquilibres...
C'est tout l'univers du rêve, de l'inconscient , nourriture de l'âme humaine indispensable à l'esprit, que le XXIème siècle a trop fréquemment radié des fondements de
sa culture ..