~L'œuvre de Goethe exerce très tôt une véritable fascination sur les deux compositeurs contemporains Berlioz et Gounod. Pourtant,, les deux œuvres ne connaissent pas le même succès et l'opéra comique est quasiment vide à la première de la Damnation. Cette oeuvre immense est mal comprise aussi bien à l'époque de sa création qu'aujourd'hui .. Sans doute la partition retrace-t-elle trop l'histoire personnelle de Berlioz, personnage déroutant dont la source d'inspiration reste essentiellement lui-même. cette "légende dramatique",, miroir d'une vie, sonne comme la traduction d'une philosophie profonde , la recherche désespérée d'un bonheur idéal..Pourtant, ces jours derniers, à Bordeaux,sous la baguette de Paul Daniel, les belles voix de Méphisto, de Faust , de Marguerite et des chœurs de l'Armée française, de l'opéra, de la jeune académie vocale d'Aquitaine , l'Auditorium résonne pourtant encore de ce cri romantique mal connu ..