Actuellement, l'approche du handicap par l'âge, conduit à distinguer les personnes de moins de 60 ans et celles de plus de 60 ans relevant du
statut des bénéficiaires du minimum vieillesse.et par extension depuis 2002 ,de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) puisque dépendantes. Les premières sont
bénficiaires de la prestation de compensation du handicap (PCH) prévue par la loi du 11 février 2005 ce qui représente assez injustement , des aides plus importantes que celles
fournies par l' APA .
Les dispositifs financiers et techniques de compensation du handicap ne devraient plus être régis par la barrière de l'âge, ce qui implique de nouvelles orientations à envisager car toutes
les enquêtes montrent que, les progrès de la science aidant, les chiffres d'aujourd'hui concernant la dépendance augmenteront de manière significative chaque année..
Mais il est vrai qu'une politique de l'âge doit dépasser une politique à destination de personnes âgées. Elle doit toucher toutes les générations et l'ensemble de la politique d'un pays. en
repensant tout le système social ,car une distinction par l'âge ne peut être que source de discrimination ce qui est malheureusement le cas en France de nos jours.