Deux semaines de débats parlementaires ont permis de mettre en évidence l'échec de la politique de sécurité du gouvernement : la délinquance reste à un niveau très élevé et les violences aux personnes ont fortement augmenté en quatre ans. Elles deviennent insoutenables sur tout le territoire. les zones rurales, autrefois protégées, ne le sont plus . Le constat le plus grave est celui de l'impunité fréquente des fauteurs de troubles., d'incivilités ,qui se banalisent dangereusement.
Le texte débattu à l'Assemblée prévoit de faire du maire le "pivot" de la prévention de la délinquance. Celui-ci pourra-t-il pallier les insuffisances de l'Etat qui, en l'occurrence, se doit d'assurer la protection du citoyen ? la question , lourde de conséquences, reste sans réponse et les dispositions introduites par cette 4ème réforme en 4 ans de l'ordonnance de1945, sont considérées comme dangereuses et inutiles par un grand nombre de députés de toutes sensibilités..
Jean Pierre Blazy, député du Val d'Oise, proclamait dans l'hémicycle : "être dur avec le crime ne suffit pas. Il faut aussi être dur avec les causes du crime et aucune politique de prévention ne peut être envisagée sans une action forte et globale contre les inégalités sociales et urbaines ! "
Puisse-t-il être entendu à temps !!