Comment qualifier les violences de la rue ? parlons des violences ,sur ou hors des stades , mais aussi de celles, presqu' invisibles ,
insoupçonnables,qui autorisent des couples à se produire (ou plutôt se reproduire) sur le seuil des propriétés privées, laissant impunément toutes les traces de leur
incivilité . Notre société est un bateau ivre qui s'enfonce dans la prime à la primitivité de l'être que rien ne vient contrecarrer ,ni la course effrénée et impunie à l'argent et au
pouvoir malgré le S.O.S de la récente crise, ni l'arrêt des films de violence au cinéma ou à la télévision, ni les inconduites générales qui se banalisent et pour lesquelles demain,
aujourd'hui même, il sera trop tard, y compris dans les cours des écoles maternelles !
Les citoyens les plus lucides, prônent pourtant depuis des décennies, la toute puissance du moteur éducatif à titre préventif ! mais, qu'en est-il ,sinon des aveux d'impuissance partout, et
la mise en place d'une police répressive, bientôt inopérante !
II serait très grand temps de (ré)apprendre aux enfants, aux familles, aux citoyens, les leçons d'un manichéisme, qui semble suranné, à tort ,à bon nombre d'entre nous, car
comme le prônait Jean Yanne : "tout le monde il est pas bon, ..., tout le monde il est pas gentil !!"
Il faut donc imposer des règles à un état social à la dérive et faire comprendre à ceux qui l'ont oublié que c'est là qu'ils trouveront la vraie expression de leur
liberté .