La loi Travail et Pouvoir d'achat, (TEPA), votée à l'été 2007 a mis en place un"bouclier fiscal" très souvent évoqué dans la presse, qui plafonne à 50% des revenus, la somme des impôts directs (impôt sur le revenu, impôt de solidarité sur la fortune, impôts locaux), de la CSG et de la CRDS. Chaque contribuable peut donc se voir restituer le montant de ces impôts qui dépasse 50% de ses revenus. On comprend aisément que c'est un bouclier qui ne protège que les plus gros patrimoines, la rente et la spéculation. C'est moralement et économiquement choquant , injuste et indécent car la consommation des ménages modestes a été financée au prix de leur endettement croissant. C'est ainsi que même les députés et les sénateurs de la majorité viennent à douter du bien-fondé de cette mesure. Le 20 mai prochain,les députés socialistes, radicaux et citoyens utiliseront la séance dont l'ordre du jour leur est réservé pour poser ce débat une nouvelle fois !Est-il légitime de protéger les plus riches avec un bouclier qui reporte sur tous les autres les efforts que doit réaliser le pays ?
En conscience, chaque parlementaire sera appelé à se prononcer sur la question de savoir s'il est possible que les privilégiés puissent continuer à s'affranchir de la solidarité nationale.
Puissent-ils enfin donner une réponse sensée et juste et régler cette question de façon définitive pour le bien de tous!