« Mais si l'on veut sauver et voir survivre l'homme
II faut que le savant, poète aussi se nomme »
Ces vers de Jean-Louis Vallas, extraits de son poème « Par delà les
étoiles », donnent le ton de la manifestation proposée le
1er avril prochain par l’Association Polifonia Eliane Lavail.
On y rencontrera en particulier Benoît Reeves, astrophysicien et
chef de choeur…
« Par-delà les Etoiles »
1 er avril 2010
Film « De l’Astronomie à l’Ecologie » de Hubert Reeves
Athénée Municipal de Bordeaux-
18h
Cantates « Par delà les étoiles » (création mondiale)
et « Plus loin que la nuit et le jour »
d’Henri Sauguet
Temple du Hâ de Bordeaux
21h
Dans le cadre de la Semaine du Développement Durable
Et
Du Centenaire de l’Aviation
Sommaire
I. De l’Astronomie à l’Ecologie
Présentation de Hubert Reeves, Benoît Reeves
Présentation du film
Présentation de l’Observatoire Aquitain des Sciences de l’Univers
II. Concert Sauguet
Présentation d’Henri Sauguet et des Cantates
Par delà les Etoiles, Plus loin que la Nuit et le Jour
Présentation de l’Ensemble Vocal d’Aquitaine
Présentation de Stéphane Alvarez, récitant
Présentation de Stanislas de Barbeyrac, ténor
Présentation de Marion Raiffé, soprano
Présentation Martin Tembremande, orgue
Présentation de Eliane Lavail, chef d’orchestre, chef de choeur
III. Actions Pédagogiques
Rencontre avec Benoît Reeves, astrophysicien
IV. Par-delà les Etoiles
Présentation de la manifestation
100 ans de l’Aviation
Semaine du Développement Durable
V. Partenaires
VI. Informations Pratiques
I. De l’Astronomie à l’Ecologie
Hubert Reeves
Né à Montréal, Province de Québec, le 13 juillet 1932. Etudie au Collège Jean de Brébeuf,
Montréal. B.A. en 1950, au Département de Physique de l'Université de Montréal, au Eaton
Laboratory de McGill University, Montréal, en physique atomique sous la direction de
J.D.Jackson, en 1955, au Physics Dept de l'Université Cornell, Ithaca, État de New York, PhD en
astrophysique nucléaire sous la direction de E.E Salpeter en 1960. Est Assistant professeur au
Département de Physique de l'Université de Montréal, de 1960 à 1964, chercheur et Consultant à
l'Institute for Space Studies, NASA, New York. Enseigne à l'Université Columbia, New York,
de 1960 à 1964. Professeur invité au Service de Marcel Demeur, Physique Nucléaire, Université
Libre de Bruxelles, Belgique. 1964-1965. Directeur de Recherches au Centre National de la
Recherche Scientifique, Paris, et Conseiller scientifique au Commissariat à l'Énergie Atomique,
Saclay, France, de 1965 à maintenant. IL Séjour d'un semestre au Département d'Astronomie de
l'Université Berkeley, California, U.S.A., en 1981. Enseignement de cosmologie au Département
de Physique de l'Université de Montréal, un mois par année (octobre) depuis 1981.
Enseignement de cosmologie à l'Université Paris VII, depuis 1986. Enseignement de cosmologie
à l'Université de Toulouse, 1993. Cycles de conférences de vulgarisation astronomique l'Histoire
de l'Univers au Département de l'Éducation permanente de l'Université de Montréal depuis 1982.
Cycles de conférences de vulgarisation astronomiques l'Histoire de l'Univers à la Sorbonne
depuis 1993. Cours de recyclage aux Professeurs du Secondaire.
Activités écologiques :
Membre de : Terre d'avenir, Groupe universitaire pour l'écologie et la protection de
l'environnement, France Nature Environnement, Président de la Ligue ROC pour la préservation
de la faune sauvage, depuis 2001.
Activités musicales :
Récitant ou commentateur dans les oeuvres musicales suivantes : Pierre et le Loup (Serge
Prokofiev), Le carnaval des animaux (Camille Saint-Saens), Ma Mère l'Oye (Maurice Ravel), La
Cantate pour la Fin du Temps (Olivier Messiaen) , Sports et divertissements (Eric Satie), Winnie
the Pooh (Texte de Arthur Milne, musique de Seymour Barab), Les Planètes (Gustav Holst), Le
Soleil (Gilles Bellemare),La Terre (François Morel), Pluton (Denis Dion), Les Quatre Saisons
(Antonio Vivaldi),
… avec les ensembles musicaux suivants : Les musiciens du Festival de Prades (directeur Michel
Lethiec), Le groupe musical Calliopée et le Quatuor Psophos (direction Karine Lethiec),
L'Orchestre et les Choeurs des Universités de Paris (OCUP) (direction Colette Jegouzo ; direction
d'orchestre Vincent Barthes),L'Orchestre Symphonique d'Occitanie (direction J.F Combacau,
Fleurance, Gers),Festival des Nuits du Château de la Moutte (Saint Tropez),Fêtes musicales de
Corbigny en Bourgogne,Quatuor Ludwig pour instruments à corde, Orchestre Symphonique des
Yvelines (direction Jean-Yves Malmasson), Membre de la Chorale Inter-Universitaire dirigée
par Benoît Reeves.
©
BERNARD BUJOLD
Benoît Reeves
Dépositaire d'un double héritage culturel, issu
d'un père astrophysicien et d'une mère
musicienne, Benoît Reeves partage aujourd'hui
sa vie entre deux passions :
La science, et la musique.
De son père, il tient cet engouement pour le
partage des connaissances avec le public,
découvert dès le plus jeune âge lors des "nuits
des étoiles filantes" passées dehors, chaque été,
en famille : Dans des sacs de couchage, chacun guettait le ciel en posant des questions, dans
l'espoir d'apercevoir les fugaces traînées lumineuses si attendues…
Il en héritera de ce sens de la vulgarisation, de ce plaisir de se mettre à la portée de tous les
publics.
De sa mère, il tient la passion pour la musique: depuis le jazz et la musique traditionnelle jusqu'à
l'étude du contrepoint et de la direction d'orchestre symphonique au conservatoire, sa curiosité va
sans cesse croissant. Il dirige depuis plusieurs années des choeurs en Sorbonne, à l'université
Pierre et Marie Curie, et à l'université Paris Diderot, entre autres.
Homme de communication, conférencier depuis 1999, il est également passionné du ciel et de la
nature. Il organise des manifestations grand public dédiées à l’astronomie et à l’environnement.
Parmi les spectacles audiovisuels réalisés ou co-réalisés, et dont Hubert Reeves est l'auteur :
A la recherche du ciel perdu :
Dialogues du ciel et de la vie
Mal de Terre
Astronomie et écologie
« De l’astronomie à l’écologie »
Des étoiles et des hommes
Spectacle audiovisuel d’Hubert Reeves
Ce spectacle a pour titre «
De l'astronomie à l'écologie », et pour sous-titre « Des étoiles et
des hommes
». Il nous raconte dans la première partie comment notre existence est le résultat
d'une longue histoire dont le premier chapitre connu s'appelle le
Big Bang. Dans la seconde, il
nous montre des signaux virant au rouge. Alerte générale. Mais «
Là où croît le péril croît aussi
ce qui sauve
» (Friedrich Hölderlin).
Le texte est conçu et dit par
Hubert Reeves. Le spectacle est réalisé par Benoît Reeves. Il
contribuera à mieux comprendre ce qui s'est passé, ce qui se passe en ce moment au niveau
planétaire. Mieux vaut le savoir par la voix d'
Hubert Reeves, qui sait nous faire regarder la vérité
en face tout en nous donnant confiance dans les immenses possibilités du cerveau humain.
Ce troisième spectacle motive profondément pour mieux préparer l'avenir. «
L'espoir, certes,
demeure et chante à demi-voix », nous disait Paul Valéry
…
« De l’astronomie à l’écologie »
Des étoiles et des hommes
Synopsis du spectacle d’Hubert Reeves
ASTRONOMIE ET ÉCOLOGIE
Des étoiles et des hommes
“ D’où venons nous ? Qui sommes nous ? Qu’est-ce qu’on va manger ce soir ? ”
C’est par cette boutade de Woody Allen que débute le spectacle, spectacle qui se veut une
histoire, et pas n’importe laquelle : la nôtre…
Premier épisode : D’où venons-nous ? Qui sommes-nous ?
Pour nous renseigner sur le passé lointain, le meilleur guide, la science à laquelle faire
appel, c’est l’astronomie.
Sans elle, nous serions restés ignorants.
Mais, grâce aux astronomes, nous savons que notre univers est vaste, qu’il contient au
moins 100 milliards de galaxies comme la nôtre, la Voie Lactée.
Chacune de ces galaxies contient 100 milliards d’étoiles…
Vous découvrirez pourquoi nous, qui sommes comme tous les vivants sur Terre constitués
d’atomes vieux de 6 à 7 milliards d’années, pouvons nous proclamer “Poussières d’étoiles”.
Vous visiterez des pouponnières d’étoiles, et ferez connaissance avec notre Soleil âgé de 4,5
milliards d’années, si chaud en son centre : 15 millions de degrés !
Un véritable réacteur nucléaire, réalisant en permanence ce que l’humanité voudrait savoir
domestiquer : la fusion nucléaire.
Comme nous, les étoiles naissent, vivent et meurent…
L’histoire de la formation de la Terre est décrite avec toute la succession des événements,
catastrophiques à court terme, mais positifs à long terme, qui ont contribué à l’apparition
et au développement de la vie.
Notre planète fut d’abord une boule incandescente, qui s’est refroidie, et le socle rocheux
constitué permit que l’eau s’y dépose à l’état liquide.
C’est dans l’eau que la vie est apparue : algues bleues, puis méduses, poissons, amphibiens,
reptiles, mammifères dont les primates : les singes, et enfin nous-mêmes, “Homo sapiens
sapiens”.
Deuxième épisode : Qu’est-ce qu’on va manger ce soir ?
Ce soir, aujourd’hui, il y a déjà des affamés. Mais ce soir, si c’est dans quelques décennies,
combien seront-ils ? Nous sommes dans l’incertitude.
La science peut nous aider à faire des prédictions. L’écologie nous montre que nous
sommes menacés dans notre avenir, mais elle donne des indications pour nous permettre de
poursuivre l’aventure humaine dans de bonnes conditions.
C’est depuis la Lune qu’on se rend compte combien notre Terre est petite dans l’univers.
Elle est ronde : elle n’est pas infinie. Notre expansion démographique, la puissance de nos
technologies ont considérablement accru notre impact sur l’environnement.
Du ciel, la Terre, vue de nuit, apparaît en couleurs, les couleurs des lumières émises par
l’activité humaine. Hubert Reeves les passe en revue. Il fait appel au passé de la Terre pour
tenter d’en tirer des leçons.
Car nous craignons le réchauffement climatique, mais au temps des dinosaures, la
température était de 25 degrés en moyenne, contre 15 aujourd’hui.
Dans le passé, il est arrivé que la quantité de CO
2 soit 15 fois plus élevée que celle qui nous
pose un problème…
Des extinctions majeures d’espèces ont eu lieu…
Pourquoi craindre la sixième, dans
laquelle nous sommes maintenant ?
Les réponses sont inquiétantes.
Mais elles incitent à l’action.
Depuis 2006 et 2007, des signes encourageants sont apparus. Des personnalités ont marqué
cette période : Hubert Reeves les cite, et invite à constater les répercussions positives de
leurs interventions. Bien sûr il évoque le Grenelle de l’environnement et dit ce qu’il en
pense.
Nul ne connaît l’avenir. Mais au fur et à mesure du déroulement du spectacle, chacun
comprend que tout se joue maintenant, que toutes les espèces peuvent disparaître, et même
la nôtre…
Que se passerait-il si l’espèce humaine disparaissait ? Est-ce que ce cela ne serait pas une simple
anecdote ? Nous sommes aujourd’hui face à cette grande responsabilité, celle de devoir donner
nous-mêmes la réponse à la question : l’intelligence est-elle un cadeau empoisonné.
L’Observatoire Aquitain des Sciences de l’Univers
L’Observatoire Aquitain des Sciences de l’Univers regroupe environ 240 personnes, comprenant
176 personnels permanents (88 chercheurs ou enseignants-chercheurs permanents, 88 personnels
techniques ou administratifs) et 63 personnels non-permanents (doctorants, post-doctorants,
CDD) répartis sur 3 sites :
* le site de Floirac pour le LAB et l’UMS OASU,
* le campus de Talence et la station marine d’Arcachon pour EPOC.
L’OASU représente une force de frappe scientifique de 240 personnes publiant une moyenne
annuelle de 120 articles dans des revues internationales et de plus de 250 communications dans
des congrès scientifiques. Ses laboratoires ont pour mission commune d’acquérir de manière
pérenne et en utilisant des méthodes scientifiques rigoureuses, les données observationnelles qui
permettent de comprendre l’état de notre environnement et son évolution, au sens large du terme.
La découverte et la compréhension de notre biosphère ou de l’Univers et de ses constituants
résultent de la même démarche. Les thèmes de recherche abordés au sein de l’OASU vont de la
structure des galaxies et des planètes, aux processus biogéochimiques dans les fleuves, lagunes
et à l’interface eau-sédiment, en passant par l’hydrodynamique côtière, la pollution de
l’atmosphère et de l’eau, la génèse des corps sédimentaires océaniques ou encore la variabilité
haute fréquence des climats passés.
L’OASU participe à plusieurs services/tâches d’observation (Alma, Herschel, IVS), et il assure
la responsabilité, le pilotage et la gestion du service d’observation SOMLIT.
Parallèlement, l’OASU assure des missions de formation (participations aux filières
académiques universitaires, enseignements propres, communication grand-public, écoles
thématiques) et des tâches de communication (journées thématiques, Lettre semestrielle,
séminaires, etc)
II. Concert Sauguet
Henri Sauguet (de Poupart Henri)
(1901-1989)
Né à Bordeaux le 18 mai 1901, Henri SAUGUET se consacre très tôt au piano, au chant et à
l'orgue. La Grande Guerre l'empêche d'entrer au Conservatoire. Pourtant, avec Louis Emié et
Jean-Marcel Lizotte, il fonde à Bordeaux le 'Groupe des Trois' dont le premier concert remonte à
1920.
Invité à Paris par Darius Milhaud, il se lie avec le Groupe des Six et fréquente Erik Satie. Il avait
eu Canteloube pour professeur, Koechlin sera son maître. Il participe à la création de 'L'Ecole
d'Arcueil' et se fait rapidement un nom dans la capitale. En 1927, arrive la consécration quand
Diaghilev lui commande un ballet, La Chatte, créé à Monte-Carlo avec Serge Lifar.
Dès lors, la renommée lui vaut des commandes répétées. Et c'est en 1945 que vient la gloire
internationale avec un autre ballet, Les Forains, qui fait aussitôt le tour du monde. Il est la
coqueluche du Tout-Paris pour son esprit, son humour, ses talents de comédien, sa gentillesse et
sa fidélité envers ses amis.
Il assume diverses fonctions officielles au sein de sociétés telles que la SACD, la SACEM, la
SDRM etc... En 1976, il est élu à l'Académie des Beaux-Arts.
Abordant tous les genres, non seulement l'opéra, l'orchestre, la musique de chambre et la
mélodie, mais aussi la musique pour le cinéma, le théatre, la radio ou la télévision, il ne s'arrête
de composer qu'en 1987.
Il s'éteint à Paris en1989, au soir de la Fête de la Musique.
Cantates d’Henri Sauguet
Plus loin que la Nuit et le Jour
Cantate pour choeur mixte a cappella, ténor et soprano solo
sur un poème de Louis Emié
Cette cantate, dédiée par Henri Sauguet et Louis Emié à Claude Debussy, conte l’histoire
d’un amour impossible d’un jeune homme pour une « mare aux lentilles vertes ». Le jeune
homme « revêtu d’un beau costume de feuillages qu’il volait aux chênes pensifs...couronné de
vent » est lui-même aimé de la Nuit, « d’un amour qui l’eût faite étoile »...
Naturellement, cet éternel drame du triangle amoureux se termine mal, « plus loin que la
nuit et le jour » !
Le ténor soliste déroule cette très poétique histoire enveloppé d’un tissu musical très
« debussyste » créé par le choeur à 8 voix, où les subtiles mouvances harmoniques de Sauguet
servent au plus près les superbes métaphores d’Emié.
Par-delà les Etoiles
Jean-Louis Vallas
Prince des Poètes , son
oeuvre est consacrée à Paris et à Montmartre plus particulièrement.
Ce poème de 1666 alexandrins, d’un rythme immuable (modules de 6 vers +1 vers isolé=7
vers, chiffre parfait !) est une grande fresque sur la création du Monde qui intègre, de
manière très poétique, les dernières connaissances scientifiques sur le sujet :
« Ainsi ce doigt de gant qui s'allonge et se rentre,
Se retourne, se troue et tantôt vide ou plein,
S'accommodant d'Euclide ou non euclidien,
C'est, partout, courbe ou plan, base sommet ou centre,
Issu de l'infini c'est l'espace sans fin ;
En lui l'Esprit se crée un organe à ses fins »
D’inspiration très lyrique, il est divisé en treize parties. On y décèle une foi profonde mais
qui dépasse la simple foi « religieuse ». On passe de « Crèche dans mon coeur » à « L’Esprit au
commencement de la Matière » en passant par « L’Homme, son corps ». Une conscience
écologique affleure également dans « Le Cerveau »
Trop et trop, aujourd'hui il est trop de cerveaux
Et la planète entière en meurt d'en avoir trop.
Sublime ordinateur, cerveau, cerveau magique !
Ah ! Si trop de cerveaux, partant trop de bureaux,
Trop de papier, trop de béton, trop de robots
Qui font d'autres robots et d'automécaniques...
Mais les blés, les blés n'ont plus de coquelicots.
Proche de la conclusion, « Le Poète et le Savant » ,
Mais si l'on veut sauver et voir survivre l'homme
II faut que le savant, poète aussi se nomme,
Qu'ils ne soient qu'un esprit, n'habitent qu'un seul corps,
Sinon c'est au Pouvoir d'en réussir l'accord.
Science et poésie, ô la seule harmonie
Pour nous guérir de nos prodromes d'agonie,
Car notre seul salut c'est votre nombre d'or.
véritable « credo » de l’auteur qui termine avec « Par-Dela les Etoiles »
Du Ciel, A la Terre
La Paix Déclarée au Monde
De la Terre au Ciel
Henri Sauguet a composé pour ce long poème des transitions musicales confiées à l’orgue et
à deux solistes, ténor et soprano. Il n’a pas illustré toutes les parties de cette fresque
monumentale dont de larges extraits seront présentés dans ce concert.
Martin Tembremande,
Orgue
Né en 1987,
Martin TEMBREMANDE débute l'orgue à Orléans, dans la classe de François-
Henri HOUBART, puis dans celle de Michelle LECLERC. Il étudie ensuite à Bordeaux, sous la
direction de François ESPINASSE et d'Eva DARRACQ-ANTESBERGER. Il participe alors à
différents stages, au cours desquels il reçoit notamment les enseignements de Michel
BOUVARD, Jan Willem JANSEN et Louis ROBILLARD. En 2006, il intègre la classe de
Michel BOUVARD et Olivier LATRY au Conservatoire National Supérieur de Musique et de
Danse de Paris. Il y obtient son DFS en juin 2009.
Lauréat, en 2004, du prix de la ville de Granville, il obtient également le premier prix au
Concours Pierre de Manchicourt
Stanislas de Barbeyrac,
Ténor
Né à Annecy, Stanislas de Barbeyrac débute le chant avec la Maitrise des Petits
Chanteurs de Bordeaux et poursuit sa formation au sein de l’Ensemble Vocal d’Aquitaine et du
Madrigal de Bordeaux dirigés par Eliane Lavail. En 2004, il entre au Conservatoire National de
Région de Bordeaux où il débute sa formation lyrique dans la classe de Lionel Sarrazin.
En 2005, il rejoint la Compagnie Lyrique Opéra Bastide avec laquelle il tient le rôle de Don José
(
Carmen). La même année, il interprète la Messe en Sol de Schubert avec l’Ensemble Orchestral
de Bordeaux, des extraits d’opéras d’Offenbach et de
La Traviata avec l’Orchestre municipal de
Bordeaux.
En 2006, il se produit dans
Il Signor Bruschino (rôle du fils) à l’Opéra de Bordeaux, Le Déluge
de Saint-Saëns (rôle du Récitant) à L’Opéra-Théâtre de Saint-Etienne. Il chante la
Messe en ut de
Mozart à Paris, sous la direction de Dominique Sourisse, ainsi que le
Te Deum de Bizet dans le
cadre du Festival d’Arts Sacrés de Dax.
En avril 2008, il obtient le premier prix opéra au concours national de chant lyrique de Béziers et
en août 2008, le premier prix opéra, prix du public et prix du meilleur interprète français au
concours international de Marmande.
En octobre 2008, il entre à l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Paris.
En janvier 2009, il intervient au Théâtre des Champs Elysées dans Elias de Mendelsohn, sous la
direction de Kurt Masur, puis en Avril dans Salomé de Johann Strauss au Capitole de Toulouse.
En août 2009, il sera Gastone dans Traviata aux Chorégies d’Orange puis au Festival
International de Baalbeck, dirigé par Myung-Whun Chung.
Marion Raiffé,
Soprano
.
L’Ensemble Vocal d’Aquitaine
L'Ensemble Vocal d'Aquitaine, créé en 1971 par Éliane Lavail sa directrice musicale, est un
choeur de 60 à 80 choristes amateurs sélectionnés pour leurs qualités vocales et musicales.
Avec cet ensemble de qualité reconnue, Éliane Lavail aborde les oeuvres a cappella, le répertoire
lyrique et symphonique et les oeuvres contemporaines.
Des plus célèbres parmi les choeurs de Bordeaux et d’Aquitaine, cet ensemble prépare chaque
année cinq ou six programmes nouveaux parmi lesquels les plus grandes oeuvres du répertoire
d'oratorio (
"Un Requiem Allemand" de Brahms avec l'Orchestre de Moscou au Festival de la
Chaise-Dieu,
"Passion selon Saint Matthieu" de Bach avec l'Orchestre baroque "Stradivaria",
"Grande Messe en ut mineur"
Eliane Lavail,
Direction
Professeur de direction chorale et de chant choral au Conservatoire de Musique Jacques
Thibaud de Bordeaux jusqu’en novembre 2008, Directrice Artistique du Centre d’Art
Polyphonique d’Aquitaine (Aquitaine Mission Voix) pendant 24 ans, Éliane LAVAIL est
lauréate du concours de chefs de choeurs organisé par le Ministère de la Culture
Elle complète sa formation de chef d’orchestre en France et à l’étranger avec Jean-François
Paillard, Roberto Benzi et Julius Kalmar (Académie de Vienne en Autriche). Chargée de préparer
d’importantes oeuvres chorales et lyriques (avec Claudio Abbado, Michel Corboz, Roberto Benzi,
Emmanuel Krivine, Alain Lombard...), Éliane Lavail est un chef de choeur à la compétence reconnue qui
dirige, depuis leur création, l’Ensemble Vocal d’Aquitaine (1971) et le Madrigal de Bordeaux (1981)
.
Elle est une des rares femmes chef d’orchestre en France, fondatrice de L’Ensemble Orchestral
d’Aquitaine, formation originale au service des chorales de la région depuis 1991. A ce titre, elle a dirigé en
France et à l’étranger la plupart des grandes oeuvres pour choeur et orchestre.
Elle a également créé des oeuvres contemporaines comme le “Pont de l’Espérance” de Marcel
Landowski ou la “Messe pour la Paix” de Michèle Reverdy, et a préparé le choeur de femmes pour créer les
“Miroirs de Marie-Madeleine” de Jacques Charpentier aux Choralies 1992 de Vaison la Romaine.
En 1992, elle prépare le choeur pour la dernière cantate de Darius Milhaud “Ani Maamin”, donnée avec
l’orchestre 2e2m sous la direction de Paul Méfano salle Pleyel (concert enregistré par Radio-France et édité
en CD qui obtint le GRAND PRIX DE L’ACADEMIE CHARLES CROS).
En 1993, au Festival de DAX elle crée le “Requiem” de Philippe CAPDENAT, oeuvre écrite
pour le Madrigal de Bordeaux, enregistrée par Radio-France, diffusée sur les ondes nationales.
Parmi ses nombreuses réalisations, citons l’édition CD de la première intégrale des oeuvres vocales
religieuses a cappella ou avec orgue de Francis POULENC, disque qui reçoit un «CHOC» du MONDE
DE LA MUSIQUE en septembre 1996.
Éliane Lavail est un chef reconnu au plan international, sollicitée pour être membre des jurys
des concours de Gorizia (1991 et 1992), Tours (1998) et Montreux (2003), pour diriger un atelier de
musique française à Cuba (1992 et 1993), et pour participer avec le Madrigal de Bordeaux à des festivals
internationaux (Saratov 1990, Cuba 1992, Legnano 1993, Fano 1995, Sydney 1996, Manille 1998...).
Elle était récemment invitée en 2007 à représenter la France avec l’Ensemble Vocal d’Aquitaine au Festival
National des Arts de Wuhan (Chine).
La reconnaissance des institutions envers son action musicale s’est exprimée par ses
nominations au grade de Chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques et dans l’Ordre National
du Mérite.
.
Stéphane Alvarez
Récitant
Né le 17 août 1971 à Bordeaux, c’est d’abord avec la compagnie des Pygmalions qu’il fonde en
1990 que Stéphane Alvarez oeuvre pour le développement de la culture en Aquitaine. En seize
ans, il a monté des pièces du répertoire classique et contemporain : Beckett, Ionesco, Obaldia,
Pessoa, Sartre, Genet, Molière. En 1995, il vit un moment décisif lors de sa rencontre avec
Marguerite Duras qui lui donne l’autorisation exceptionnelle de monter La Maladie de la mort ;
ainsi il aura été le seul metteur en scène à jouer cette pièce du vivant de l’auteur. Puis les ayants
droits de Saint-Exupéry accordent les droits pour monter Le Petit Prince ; dans un décor
majestueux et pour la première fois, le texte sera joué dans son intégralité.
En 1998, s’appliquant à promouvoir le spectacle vivant en Aquitaine, il ouvre à Bordeaux le
Théâtre du Pont-Tournant qui devient rapidement un lieu incontournable de la création. Tout en
continuant son travail sur l’écriture contemporaine : Vinaver, Koltès, Renaude, Minyana, il
organise avec les éditions Opales des temps forts autour d’auteurs comme Edmond Jabès, Paul
Leuquet, Thierry Metz… puis crée un spectacle sur Pierre Molinier, à partir d’entretiens réalisés
par Pierre Chaveau.
En 2003 il crée Les Bonnes de Jean Genet, en 2004 Rossinissimo, opéra-bouffe en collaboration
avec Polifonia/Éliane Lavail et le Madrigal de Bordeaux, puis Paroles de poilus en collaboration
avec Radio France et Jean-Pierre Guéno des éditions Librio et Tallandier.
En 2005 il crée la Compagnie du Théâtre du Pont-Tournant.
Amoureux de musique de chambre, il accueille au Théâtre du Pont-Tournant tous les trimestres
depuis 2003 Le Quatuor Dionysos, composé des artistes internationaux Stéphane Rougier, Cécile
Rouvière, Tasso Adamopoulos et Étienne Péclard ; lors de ces concerts, on a pu apprécier
les oeuvres de Mozart, Britten ou Bach, mais aussi des compositeurs contemporains conviés à
présenter leur oeuvre comme Christian Lauba en 2005 et Pierre Thilloy en 2006.
Ce sont ses amours conjuguées de la musique et du théâtre qui auront amené Stéphane Alvarez à
monter en 2003, avec le Madrigal de Bordeaux et Eliane Lavail Rossinissimo, comme en 2006
l’opéra comique Rita ou le mari battu de Donizetti, en collaboration avec Polifonia-Éliane Lavail
et Opéra Light, et c’est encore cette passion qui l’aura mené en 2006 à monter La Contrebasse de
Patrick Süskind et en 2009 Le Téléphone de Menotti.
IV. Par-delà les Etoiles
Par delà-les Etoiles
« Par delà les Etoiles » est une manifestation organisée à l’occasion de la Semaine du
Développement Durable et des « Cent ans de l’Aviation » où nous accueillons Benoît Reeves à
Bordeaux.
La présence exceptionnelle de Benoît Reeves permettra de développer des passerelles entre
l’astronomie, la conquête spatiale, l’écologie et la musique.
Cette rencontre des disciplines se fera autour d’une projection du film réalisé par Hubert Reeves
« De l’Astronomie à l’Ecologie », d’un débat développé entre Benoît Reeves et les
astrophysiciens de l’Observatoire de Floirac et le public, d’un concert donné par l’Ensemble
Vocal d’Aquitaine autour d’oeuvres d’Henri SAUGUET, ancien organiste de l’église de Floirac,
qui fait face à l’Observatoire de Floirac.
Cette action est le « premier étage » d’un ensemble de manifestations labellisées
« Objectif
Lune »
mêlant astronomie, musique, littérature, danse classique, danse hip-hop, bande dessinée,
cinéma, horticulture, réparties sur l’ensemble de l’année 2010.
Temple du Hâ, 32, rue du Commandant Arnould 33000 BORDEAUX
de Mozart, "Stabat Mater" de Rossini...).
Il a eu régulièrement, depuis sa création, l'occasion de participer à des ouvrages lyriques au
Grand-Théâtre de Bordeaux sous les directions successives de Roberto Benzi, Alain Lombard,
Hans Graf, Kwamé Ryan... et a été dirigé par des chefs prestigieux ( Dimitri Kitaenko,
Emmanuel Krivine, Miltiadès Caridis, Michel Plasson) dans les répertoires lyriques ou
symphoniques.
L'Ensemble Vocal d'Aquitaine continue d’affirmer sa vocation internationale par de nombreux
déplacements à l'étranger, notamment en Chine en novembre 2007, invité d’honneur du 8ème
Festival des Arts de Wuhan, avec un programme de musique a cappella, les "Requiem" de Fauré
et Mozart et des extraits de "Carmen" de Bizet avec l'Orchestre Symphonique de la Province de
Hubei, sous la direction d'Éliane Lavail. Il était également en Tunisie en octobre 2009, invité à
Tunis au Festival « Octobre à Carthage » .
de Béthune en 2006.
Il collabore entre autres avec la Maîtrise de Radio France, l'Orchestre National de Bordeaux-
Aquitaine et le Madrigal de Bordeaux, et se produit régulièrement dans toute la France.
(1901-1995) est un poète français couronné par l'Académie française pour
son poème « Par delà les Etoiles » composé en 1982. Surnommé le
: ce spectacle nous raconte dans la première partie comment notre
existence est le résultat d'une longue histoire, dont le premier chapitre connu s'appelle… le Big-
Bang. Dans la seconde, il nous montre des signaux virant au rouge. Alerte générale. Mais «Là où
croît le péril croît aussi ce qui sauve» (Hölderlin.) Réalisé en avril 2009 .
: une adaptation audiovisuelle du livre du même nom. Réalisé en 2005 avec Alain
Superbie, ancien directeur de l'Association française d'astronomie.
: un spectacle d'astronomie, mettant en relation des évènements
aussi lointains que des collisions de galaxies et la beauté de la vie sur la Terre. Réalisé en 1999
avec Michel Gonzalez, ancien directeur des programmes France-Inter et France-Culture
un spectacle portant sur la pollution lumineuse, reconnue
aujourd'hui comme un véritable fléau pour les astronomes, la faune et la flore. Ce spectacle a été
réalisé en 1996, en co-production avec le Planétarium de Strasbourg, sous la direction d'Agnès
Acker, présidente de l'Association des Planétariums de Langue Française.