J'ai été questionnée récemment par des étudiants et des parents sur les programmes européens et les bourses délvrées pour étudier en Europe. Très étonnée, j'ai constaté que bon nombre d'étudiants ignorent le parti qu'ils peuvent tirer de ces échanges remarquables, malgré les nombreuses informations communiquées par les universités... Il faut rappeler que:
Les programmes Lingua, Erasmus et Leonardo : s'adressent à des bac+2 (niveau licence) et au-delà; ils pemettent à des étudiants d'étudier à l'étranger pour enrichir leur bagage culturel et linguistique et ils peuvent être sanctionnés par des doubles diplômes .Mais la concurrence est rude et les dossiers soigneusement épluchés.!!.
Lingua: ce programme s'adresse à des étudiants de moins de 25 ans qui étudient les langues et se destinent au professorat. Pendant 3 à 8 mois, ils développent un projet éducatif dans un établissement d'enseignement étranger. Montant de la bourse : environ 120 euros par mois.
Leonardo: ce programme concerne des étudiants qui sont en filière scientifique et technologique.Ils effectuent des stages de 3 à 9 mois dans une entreprise implantée dans l'un des pays de l'Union européenne. Montant de la bourse: 370 euros.par mois environ.
Erasmus: théoriquement, ce programme s'adresse logiquement à des étudiants de 1ère année..Toutes les universités françaises en sont membres .Les frais d'inscription, une partie des frais de transport et de séjour (de 3 mois à 1 an) sont financés . Montant de la bourse:100 euros par mois.
A l'heure du multilinguisme et de la diversité des cultures, la mobilité internationale est un aspect central du développement des jeunes Français.Or; 90% des effectifs des universités, ne feront ou ne pourront pas faire de stage à l'étranger, notamment par l'inégalité des moyens entre les universités et les grandes écoles supérieures.. et les coûts d'entretien qui découragent souvent les familles car le financement d'un séjour à l'étranger repose largement sur l' autofinancement..!.
Il convient donc de prévoir poliitiquement, la nécessaire ouverture à l' International du système éducatif français.. (cf:rapport parlementaire n° 3204 ."la France et le défi mondial de l'éducation ". Odette Trupin)