16 septembre 2013
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L’œuvre de Mendelssohn, très rarement exécutée, est donnée à l’occasion du bicentenaire de la naissance du compositeur allemand et de la clôture de l’année
Saint Paul.
L’oratorio Paulus écrit entre 1834 et 1836, a été certainement le plus populaire au temps du compositeur ; créé à Düsseldorf pour la célébration de Pentecôte sous la direction de Mendelssohn alors directeur de l’orchestre et des chœurs de la ville, elle connut immédiatement un succès exceptionnel, puis fut jouée dans toute l’Allemagne, mais aussi en Angleterre, en Scandinavie, en Pologne, et même à Boston, New-York et Baltimore entre 1837 et 1939.
L’oratorio Paulus écrit entre 1834 et 1836, a été certainement le plus populaire au temps du compositeur ; créé à Düsseldorf pour la célébration de Pentecôte sous la direction de Mendelssohn alors directeur de l’orchestre et des chœurs de la ville, elle connut immédiatement un succès exceptionnel, puis fut jouée dans toute l’Allemagne, mais aussi en Angleterre, en Scandinavie, en Pologne, et même à Boston, New-York et Baltimore entre 1837 et 1939.
Car le propos de Mendelssohn est, précisément, de ne pas présenter la geste de saint Paul comme un épisode assez sanglant du christianisme naissant – la lapidation de
saint Etienne, la persécution des premiers chrétiens, sa conversion radicale, son martyre à Rome – mais, au contraire, sous son aspect le plus tendre. Ce qui ne l’empêche pas de mettre en
scène Saül, le nom de Paul avant sa conversion, dans des scènes plus violentes, mais avec une violence contenue, stylisée, presque miséricordieuse…